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Leçon 16

     En plus des bienfaits reconnus de la nature comme, la détente et le ressourcement, la nature est une source infinie de sujet d’inspirations pour la méditation. Le chêne nous inspire la force ou la solidité, le roseau la souplesse, le lac le calme ou le repos, la montagne la grandeur, le soleil la beauté ou la puissance, la forêt la diversité, etc.

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     Juste le fait d’être dans la nature nous donne des forces et nous invite à nous recentrer. Si en plus on prend vraiment le temps de méditer sur et dans la nature, on peut y puiser beaucoup de ressources pour notre mieux-être. Je vous suggère d’expérimenter la méditation dans la nature et sur la nature. Elle a tant à nous apprendre, discrètement, sans parler, juste en étant là. Sans même que nous nous en rendions compte, elle influence notre moral simplement par son harmonie et sa beauté.

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     L’être humain commence à peine à se rendre compte de la responsabilité qu’il a sur l’environnement. D'une façon ou d’une autre, on va consommer de l’essence et polluer l’eau, la terre et l’air, on va se nourrir, consommer et emplir nos poubelles mais, nous pouvons le faire de façon responsable en essayant de diminuer graduellement et progressivement notre empreinte écologique néfaste. En marchand ou en utilisant le vélo lorsque cela est possible plutôt que de prendre la voiture. En ayant une plus petite voiture qui consomme moins d’essence (électrique si possible). En ne gaspillant pas la nourriture. En consommant moins de viande sachant que, dépendamment du type de viande, on doit produire de 3 à 10 fois plus de végétaux pour faire une livre de viande que pour produire 1 livre de protéine végétale. Sachant que ce sont de gros tracteurs polluants qui moissonnent les terres agricoles, cela signifie qu’en mangeant de la viande on doit polluer de 3 à 10 fois plus. On essaie de faire les meilleurs choix possibles dans notre quotidien. Naturellement, on arrête pas de manger de la viande du jour au lendemain sans connaître quels protéines végétales les remplacent.

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     Il ne s’agit pas de culpabiliser, surtout pas mais, il s’agit d’en prendre conscience et de lentement mais sûrement, sans devenir extremis, en faisant graduellement de petits changements dans nos habitudes, de diminuer notre effet négatif sur la nature.

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     Avant, je mettais 2 gros sucres dans mon café. Lentement, j’ai diminué. D'abord 1 cuillère et ¾. Lorsque je me suis habitué au gout, j’ai diminué à 1 cuillère et demi. Et ainsi de suite jusqu'à ce que je n’en mette plus du tout en moins d’un an. Cela s’est fait graduellement et sans que je trouve cela difficile le moins du monde. On peut faire la même chose pour nos habitudes face à l’environnement. De petits changement un pas à la fois.

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     En méditant, on devient plus conscient. Plus conscient veut aussi dire plus responsable. On doit être conséquent avec nos aspirations. Encore une fois, j’insiste sur le fait que cela doit se faire sans culpabilité, à notre rythme. Conséquent ne veut pas dire parfait, cela signifie qu’on a fait le choix d’aller dans une direction et que, graduellement on s’approche de là ou on veut aller. Chacun à son rythme et on ne doit pas imposer notre rythme aux autres. Laissons la nature nous inspirer.

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     Continuer avec la même méditation que vue précédemment. Je vous suggère la pensée semence ‘’Qu’est-ce que la nature autour de moi essaie de me communiquer’’. Bonne méditation!

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